Rome
malgré tout

Aujourd’hui je vous parlerai de ma ville, la Ville éternelle, Rome.
Rome est la capitale de l’Italie. C’est, en superficie, une des plus grandes villes d’Europe, en deuxième position derrière Londres.

Le territoire municipal n’est pas entièrement bâti, il y a beaucoup d’espaces verts, des parties de réserves naturelles et de parcs régionaux, voilà pourquoi à Rome la population est relativement réduite si on tient compte de l’immensité du territoire communal.

Rome est très connue dans le monde entier.
Son passé glorieux – à l’époque des « Anciens Romains » – est pour nous, les « Romains d’aujourd’hui », un héritage difficile à porter, mais qui nous rend fiers, malgré tout.

Malgré tout, oui; parce que Rome, ce n’est pas seulement les monuments, les places et les édifices historiques que tout le monde connait et apprécie ; Rome, ce n’est pas seulement les touristes qui se promènent ; Rome, ce n’est pas seulement le “décor” romantique de « La dolce vita » ou de « Vacances romaines » …

Eh bien, « malgré tout » parce que Rome, pour une personne qui habite là, c’est aussi le chaos du trafic et des embouteillages, les transports en commun qui ne sont pas à la hauteur, et encore moins ponctuels, les déchets éparpillés partout, les trous dans les rues et les trottoirs, les heures perdues à chercher une place pour garer sa voiture, les bureaux publics bondés et mal gérés, les espaces verts abandonnés, les manifestations et les grèves qui gênent plus les habitants que l’Etat, et je pourrais continuer.

Mais malgré tout, ça vaut le coup de vivre ici. Ça vaut vraiment le coup.

Vous vous attendez à ce que je parle des endroits que j’aime bien, mais comment choisir ? Rome, c’est une source infinie de lieux d’une beauté extraordinaire que tout le monde nous envie.

Un mélange bien réussi de charmantes ruelles médiévales où tu as l’impression d’être dans un petit village ; de ruines romaines à coté de bâtiments de la Renaissance ou d’églises baroques à chaque coin de rue; de places avec des fontaines, des obélisques, des monuments réalisés par les plus grands artistes de tous les temps.

Et encore de collines au milieu de la ville qui nous offrent des vues incroyables ; de parcs, de jardins, même de bois et de campagnes rurales qui commencent au centre ville et qui se terminent loin, loin … à l’autre bout de la région !

On a vraiment l’embarras du choix.

A Rome tu es toujours un peu touriste, et c’est quand la vie quotidienne ne te sourit pas qu’il suffit de regarder où tu es, pour répondre à la vie : “Oui, mais j’habite ici, j’ai déjà gagné”.

Je pourrais peut-être éviter de citer les endroits touristiques, et vous parler plutôt d’autres choses que j’aime de ma ville et qui n’ont rien à voir avec l’art et la culture.

Alors: le ciel bleu sur lequel se dressent les silhouettes des pins et des palmiers, les croissants à 5h – 6h du matin en sortant des boites, les fêtes d’été en plein air entourées de verdure et d’anciens vestiges, enfin les balades sans fin en traversant siècles d’histoire et de merveilles.

Et surtout, Rome en scooter, les routes pleines de trous, le slalom entre les voitures pendant la journée, la solitude des nuits d’hiver, au froid, sous la pluie, indépendante, libre… J’adore !

Quand j’étais tout petite, un jour ma mère me dit: « Je t’ai donné naissance dans la plus belle ville du monde ».

Elle avait raison, mais je ne le savais pas. J’ai grandi avec cette conscience dans mes veines, et j’ai appris petit à petit à connaître ma ville, à l’explorer, à la vivre véritablement, à la détester aussi, puis à la comprendre, enfin à l’aimer.

Parce que Rome, malgré tout, je l’aime.

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